Stratégie de rémunération : attention au PUMA !
			            Depuis le 1er janvier 2016, la protection universelle maladie (Puma) remplace la couverture maladie universelle (CMU de base). Au titre de cette couverture en matière de frais de santé, chaque assuré contribue à hauteur de ses ressources. Cette cotisation, appelée "cotisation subsidiaire maladie", a été appelée pour la première fois à la fin de l'année 2017.
Les bénéficiaires de la Puma sont redevables d'une cotisation à verser à l'Urssaf s'ils perçoivent peu ou pas de revenus d'activité salariée ou non salariée (inférieurs à 10% du plafond annuel de la sécurité sociale au titre de l'année pour laquelle la cotisation est due, soit 3 922,80 euros en 2017), alors qu'ils perçoivent des revenus du capital (dividendes, revenus locatifs, etc.)
En revanche, les personnes percevant des revenus de remplacement (allocations chômage, pension de retraite, rente) ne sont pas assujetties à cette cotisation.
La cotisation d'un taux de 8% est assise sur l'ensemble des revenus du capital excédant 25% du plafond annuel de sécurité sociale ( 9 933 euros en 2018 ).
Vivre uniquement de dividendes et d'eau fraîche n'est peut être plus la panacée !
